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La vie, ce long fleuve tranquille, est pollué ! Certains poisons y coulent tranquillement, souvent invisibles à l’œil nu. De même que les hydrologues révèlent la présence de pollution dans nos eaux, neuropsychiatre et philosophe s’associent pour révéler deux poisons de notre vie. De la douleur physique à la misère sociale, découvrons ces poisons et peut-être une première ébauche d’antidote.
Alerte douleur
Roger Gil
(Professeur émérite de neurologie Université de Poitiers Doyen honoraire de la Faculté de médecine pharmacie de Poitiers.)
La vie humaine ne peut subsister sans la fonction d’alerte et de protection de la douleur. Mais si la cause déclenchante n’est pas curable, la douleur est un signal qui ne sait pas s’éteindre. En envahissant la totalité du champ de conscience, elle nous empoisonne la vie et nous isole socialement. Mais au regard de la neuropsychologie, la douleur révèle une vulnérabilité de la vie qui nous questionne face à ce poison.
Le poison de la misère
Eric Puisais
(Docteur en philosophie à l'Université de Poitiers, Laboratoire Ruralités, )
Avec la révolution industrielle, la misère prend une autre tournure : elle est désormais associée au travail. Un peu partout on s’inquiète de l’augmentation du nombre de miséreux. Aussi la misère devient elle objet d’étude, d’analyse, on l’observe, on l’étudie, on cherche à la quantifier pour proposer les solutions pour l’éradiquer.
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